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Re Accident En Italie


oxan

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CREVALCORE (AFP), le 07-01-2005

Une collision entre un train interrégional italien et un convoi de marchandises dans le brouillard a fait au moins 13 morts et des dizaines de blessés vendredi près de Bologne (centre), dans l'accident ferroviaire le plus grave depuis près d'un quart de siècle en Italie.

"Pour le moment nous savons avec certitude qu'il y a 13 morts et nous espérons ne pas en trouver d'autres", a déclaré vendredi soir le préfet Mario Morcone, dirigeant des pompiers qui dirige les travaux sur place. Il a précisé que les recherches se poursuivraient sans doute toute la nuit.

La chaîne de télévision Sky24 avait auparavant fait état d'un bilan de 18 morts. "Il y a 14 morts certains et très probablement quatre autres", avait de son côté déclaré à l'AFP Raffaele Ricciardi, porte-parole de la préfecture de Bologne.

L'accident, qui s'est produit à 12h50 locales (11h50 GMT), a fait "quatre ou cinq blessés graves et plus de cinquante blessés légers", a-t-il ajouté.

Les enquêteurs privilégiaient l'hypothèse selon laquelle le train de voyageurs pourrait avoir brûlé un stop au lieu de s'arrêter pour laisser passer l'autre convoi, sur une portion du réseau ferré à voie unique.

L'accident s'est produit dans la commune de Crevalcore. Le train aurait dû s'arrêter dans la gare de Bolognina di Crevalcore, où la voie est double, pour laisser passer le train de fret

Les quatre machinistes des deux trains sont décédés dans l'accident.

Le préfet Morcone a souligné que certains des corps ont été très endommagés, ce qui explique en partie les difficultés sur le décompte des victimes.

Il a précisé que le train de marchandises transportait des poutrelles métalliques dont certaines ont été précipités contre le train de voyageur "avec un effet dévastateur". "C'est vraiment un accident très violent", a-t-il dit.

Un jeune étudiant camerounais de 28 ans, Steve Djaumen, a raconté s'être jeté par terre en voyant les "parois du wagon se plier et venir vers lui".

Selon lui l'accident s'est produit brutalement, sans aucun signe avant-coureur. "Je n'ai senti aucun signe de freinage et nous étions en train de voyager à une allure normale", a-t-il rapporté en disant avoir entendu les hurlements et les appels à l'aide de nombreux passagers "incarcérés" dans les tôles tordues du wagon de tête le plus touché.

Un wagon éventré, soulevé à plusieurs mètres du sol, noyé dans un linceul de brouillard au milieu d'un champ détrempé : c'est tout ce qu'il restait de la première voiture du train 2255 Vérone-Bologne après l'accident.

La protection civile italienne a déployé d'importants moyens avec plus de 200 pompiers mais les efforts des secours étaient compliqués par l'encastrement des deux trains ainsi que par un brouillard très épais qui a réduit la visibilité à 50 m et empêché plusieurs hélicoptères de secours de se poser.

Il a été question dans le passé de moderniser le tracé qui relie Bologne (près d'un demi-million d'habitants) à Vérone et à l'Autriche via le col du Brenner. Des travaux ont débuté ces dernières années, mais leur achèvement n'est pas prévu avant 2008, a indiqué l'agence Ansa.

Plusieurs catastrophes ferroviaires ont eu lieu ces dernières années sur des lignes à voie unique, qui sont encore nombreuses en Italie, notamment en Sicile.

Dans la nuit du 2 au 3 décembre près de Tarente dans le sud de la péninsule, un accident n'avait pas fait de mort mais un blessé grave, un adolescent de 16 ans qui a été amputé d'un bras.

Le 27 janvier 2003, une collision frontale entre un train régional français et un train régional italien au col de Tende à la frontière franco-italienne avait fait deux morts --les deux conducteurs-- et une centaine de blessés.

Le 20 juillet 2002, c'est la vétusté et la manutention de la voie qui était en cause dans le déraillement d'un train près de Messine (sud), ayant fait 8 morts.

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Le truc qui me fait "rire" c'est le fait que je vois mal un mécano "bouffer" un carré sur une voie unique banalisé. Mais comme ils sont mort... il est facile de se décharger sur eux.

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Le truc qui me fait "rire" c'est le fait que je vois mal un mécano "bouffer" un carré sur une voie unique banalisé. Mais comme ils sont mort... il est facile de se décharger sur eux.

ç'a prouve bien qu'au point de sécurité la voie unique c'est pas terrible .

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Mais en voie unique il est censé y avoir des installations pour circuler dans les deux sens ??? Je comprend pas là..

oui avec deux voies en gare pour croiser

l'Italie n'a t'elle pas privatisée ses chemins de fer?

oui et les FS sont devenu Trenitalia et comme en Grande Bretagne les accidents se multiplient....

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Moi ce qui me choque c'est la promptitude des autorités a accuser le conducteur du train de voyageur d'avoir franchit un signal d'arrêt.

C'est facile le CRL est mort dans l'accident.

Mais comment se fait-il puisque la conduite des locomotives en Italie est assurée par deux agents en cabine que le deuxième agent présent sur l'engin moteur n'est pas réagit immédiatement à la faute de sécurité du conducteur ?

:mellow:

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C'est troublant... On peut prendre en considération le brouillard mais quand même, pour bouffer un carré sur VU... En général c'est plutôt une faute d'aiguillage, je suppose que c'est du cantonnement téléphonique, je connais pas leur système... mais si c du cantonnement téléphonique et une faute d'aiguillage on le saura vite y'a des traces, comme en Espagne l'année passée :-(

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Salut !

L'aacident de Rilleux s'est produit en décembre 2001 , juste avant Lyon St Clair.

Le premier train était arrêté vers le carré qui protège les bifurcations de St Clair (à la suite d'une alerte radio il me semble....) .

C'était un train de voitures , donc relativement léger , et heureusement , le mécano avait déserré son train une fois celui ci arêté !

Un train transportant du sable est arrivé dans le même sens , et sur la même voie , et au lieu de rencontrer les signaux (jaune , sémaphore) , il est arrivé au cul du train arrêté sur voie libre , et roulait à ce moment là à 80 Km/h environ :swoon:

Ce qui , vous pouvez l'imaginer , a engendré un carton mémorable.......

Coup de bol : le train arrêté aurait pu être un voyageur , et là , au secours.....

Re coup de bol : c'est le train de sable qui a percuté le train de bagnole et non l'inverse , et qui plus est , le train rattrapé était désseré.....sans quoi le mécano du 2ème train y aurait laissé sa peau....

Verdict : la défaillance était due à un défaut de l'isolant qui entoure les cables de signalisation :carton:

Comme quoi le BAL....

Par contre , il n'y a pas eu de carton sur voie unique depuis la série noire de 85 (Flaugeac , etc....) . Sur voie unique , on a fait de gros progrès depuis (DAAT , CAPI , KV0 :good: )

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Oui , à Montluel , toujours sur la ligne Ambérieu-Lyon...

Je ne sais plus exactement de quoi il s'agissait , il me semble que c'était un problème d'aubinage d'un signal.

D'ailleurs , pendant qqes jours , celui ci était fermé au sémaphore en permanence , par précaution.

Si qqun a plus de précisions , je suis preneur !

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Salut

Je me rapelle bien de l'incident de rilleux , devinez qui a travaillé le week-end ?suite a tout ceci, je vous le donne en mille ,moi sur la rame caténaire sur l'élément n°2 si mes souvenir son bon.

En tout les cas c'était impressionnant . :valoche:

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  • 2 semaines plus tard...

Un train transportant du sable est arrivé dans le même sens , et sur la même voie , et au lieu de rencontrer les signaux (jaune , sémaphore) , il est arrivé au cul du train arrêté sur voie libre , et roulait à ce moment là à 80 Km/h environ

C'est pour sa qu'un signal au vert ne s'appelle pas voie libre dans les manuels mais il est écrit que le feu vert autorise le conducteur à continuer sa marche ou à reprendre sa marche si rien ne s'y oppose!!

Conclusion, une voie n'est jamais libre, en VU comme en BAL, ces quelques exemples prouvent que des conducteurs qui avaient le signal vert n'étaient pas vraiment à voie libre! Je me souviens aussi, vers Ambérieux (sur la ligne de Lons le Saunier à st Amour, an fait je crois) d'un rattrapage d'un train de lessive par un train de voiture, le mécano s'en était miraculeusement sorti en bloquant tout et en sortant de sa machine avant la collision.

A pluch

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  • 2 années plus tard...

Salut,

Je n'ai jamais été rassuré sur VU. Pas assez de paliatif pour éviter la grosse erreur.

Il n'y a jamais de paliatif. Toute voie est potentiellement une voie unique. Banalisée, IPCS, ITCS ou VUT... pour se sentir en sécurité dans un train, il faut avoir confiance dans la compétence et la conscience professionnelle des agents des trains, des gares, de l'équipement, du matériel.

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Verdict : la défaillance était due à un défaut de l'isolant qui entoure les cables de signalisation :carton:

Non. Un défaut ne suffit pas, il en faut deux. En principe, le détecteur de défauts d'isolements signale le premier défaut. Mais quand on a des vieux câbles pourris, le DDI est toujours en défaut. Le deuxième défaut survient avant qu'on ait pu corriger le premier. Si on a pu le corriger... pour certaines installations, il est urgent de tout changer.

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