grosnâne83 Publication: 5 octobre 2007 Partager Publication: 5 octobre 2007 bonjour à tous PREPAREZ VOUS A TRAVAILLER POUR EUX Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417 120 euros = 60 mois x 6952 euros. C'est la nouvelle indemnité chômage des députés ! Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord ! La plupart des médias n'en parlent pas ! A l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront " à vie " 20 % de ce traitement : Soit 1390 euros par mois. Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à payer les "golden parachutes" de nos députés. Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat ! L'information sur la nouvelle indemnité "chômage" des députés a été révélée par "Le Canard Enchaîné" le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressés de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison...). Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des avantages sur le dos des Français. Avant de quitter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour - selon info sur site Assemblée nationale - de 5178 euros, soit 6 952 euros Brut. Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417 180 euros sur 5 ans ! Sans parler ce ce qu'il Leur coûtera " à vie " ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et définies par l'ordonnance N° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des Fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie", Ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son Grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée : "L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité Parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence) Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes : - Indemnité de base : 5 400, 32 euros - Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros - Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58 euros Soit brut mensuel 6952, 91 euros . Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel diverses retenues : - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1 153, 08 euros - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 Euros - Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 euros - Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros Soit net mensuel 5 177, 66 euros. Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, nouveau président du Conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis ! Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette "aide sociale"... Bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires. Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidemment aucun parti n'a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré. Si vous êtes scandalisé et refusez d'être pris pour un con, Diffusez au moins ce message! Sinon contentez-vous de payer ! Vive la République bananière ! Vive la France ! :Smiley_58: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gom Publication: 5 octobre 2007 Partager Publication: 5 octobre 2007 Attention à vérifier avant de véhiculer ce genre de message : http://www.hoaxbuster.com/hoaxteam/forum_c...mp;idMess=56227 Lire l'article du Figaro daté du 3 avril 2007 : "Les parlementaires «manquent au devoir d’exemplarité», a estimé ce matin François Bayrou à propos du système avantageux dont se sont dotés les députés. L’affaire était passée presqu’inaperçue. C’est une brève dans le Canard Enchaîné du 7 février dernier qui le révélait : les députés avaient voté en toute discrétion un système leur permettant de prolonger l’indemnité parlementaire pour ceux d’entre eux qui ne seraient pas réélus aux législatives du 17 juin prochain. Avant cette réforme, les parlementaires français ne touchaient en effet leur 5.400 euros brut d’indemnité que durant six mois s’ils n’étaient pas réélus. La règle a été modifiée en 2003. Les députés ont créé une taxe de 0,5% sur leurs indemnités, destinée à financer une «caisse» qui prend en charge, de manière dégressive, le versement de l’indemnité au bout des six mois. 1.000 euros mensuels au bout de cinq ans L’échéance est donc portée à 5 ans, au bout desquels l’ancien parlementaire ne touche plus que 20% de son indemnité initiale, soit un peu plus de 1.000 euros par mois. «L'idée, c'est de permettre à des gens venant du privé, qui ont des difficultés, de pouvoir se réinsérer», expliquait fin février le premier questeur de l’Assemblée, Claude Gaillard, ajoutant : «C'est aussi une forme de solidarité des députés fonctionnaires, qui sont très majoritaires à l'égard de leurs collègues du privé». Un demandeur d’emploi lambda bénéficie dans le meilleur des cas d’une indemnisation de 23 mois, pendant lesquels il touche environ 90% de son salaire brut. «C'est une faiblesse française que de vouloir perpétuellement faire des privilèges pour les uns et donner des leçons aux autres», a estimé François Bayrou mardi sur RTL. Le candidat centriste a jugé que les députés avaient «manqué au caractère d'exemplarité» de leur fonction, et assuré que les parlementaires UDF s’étaient abstenus de voter cette loi." Voici le lien de l'article : ici ou encore : C'est un haox dans la mesure où le message d'origine indique 1° que ça vient d'être voté -> ça date de 2003 2° dans le plus grand secret -> si vous voulez savoir tout ce qui se vote, lisez le journal officiel, ça y est forcément 3° que les députés gardent l'intégralité de leur indeminté pendant 5 ans -> non, ils ne garent pas tout, c'est 90 % d'abord et ensuite c'est dégréssif 4° que cette indeminté concerne tous les débutés -> seulement ceux qui étaient salariée Beaucoup de hoax sont comme cela, une partie vraie, et le reste qui est brodé autour. gom Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C.C. Publication: 6 octobre 2007 Partager Publication: 6 octobre 2007 Bahh, on paye déjà pour la sncf, et ils sont plus nombreux mdrmdr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CoCo Publication: 6 octobre 2007 Partager Publication: 6 octobre 2007 Et ca fait rire... Ainsi voila l'une des causes qui nous fera couler... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Roukmoute Publication: 6 octobre 2007 Partager Publication: 6 octobre 2007 Bahh, on paye déjà pour la sncf, et ils sont plus nombreux Ben ouais... Et tu paies aussi pour les mineurs... Tout ça parce qu'on est en extinction... Mais si ton statut te convient, ne rêve pas, ton patron ne te remerciera jamais... Ou alors il t'enverra un fax des Bahamas... bigbisous Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité necroshine Publication: 9 octobre 2007 Partager Publication: 9 octobre 2007 Bahh, on paye déjà pour la sncf, et ils sont plus nombreux IL ose parler lui, il ne sait meme pas ce que c'est un train !!!!!!!!!!!!!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fabrice Publication: 9 octobre 2007 Partager Publication: 9 octobre 2007 Bahh, on paye déjà pour la sncf, et ils sont plus nombreux Au bas mot 308000 ( chiffre officiel mais par defaut )beneficieres du regime special deputés. Et c'est pas des pension de cheminots Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité _______22 Publication: 9 octobre 2007 Partager Publication: 9 octobre 2007 c'est à vomir... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bourvil Publication: 9 octobre 2007 Partager Publication: 9 octobre 2007 De toute façon c'est pas parce que les cheminots sncf perderont des avantages que nous des EF privées en gagnerons donc autant que vous les gardiées le plus longtemps possible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TroTroRigolo Publication: 9 octobre 2007 Partager Publication: 9 octobre 2007 De toute façon c'est pas parce que les cheminots sncf perderont des avantages que nous des EF privées en gagnerons donc autant que vous les gardiées le plus longtemps possible. +1 C'est dommage que pas plus de personnes ne raisonnent comme toi ..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bourvil Publication: 9 octobre 2007 Partager Publication: 9 octobre 2007 Les gens sont jaloux, au lieu d'essayer de descendre le copain ,vaudrait mieux essayer d'avoir la même chose que lui.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fabrice Publication: 9 octobre 2007 Partager Publication: 9 octobre 2007 (modifié) c'est à vomir... Et il n'y a que 1001 cotisants ( deputés et senateurs ) De toute façon c'est pas parce que les cheminots sncf perderont des avantages que nous des EF privées en gagnerons donc autant que vous les gardiées le plus longtemps possible. D'où la necessité de la convention collective Les gens sont jaloux, au lieu d'essayer de descendre le copain ,vaudrait mieux essayer d'avoir la même chose que lui.... Dommage que chez toi y sont pas tous comme toi Modifié 9 octobre 2007 par fabrice Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
xcdt221 Publication: 9 octobre 2007 Partager Publication: 9 octobre 2007 Au bas mot 308000 ( chiffre officiel mais par defaut )beneficieres du regime special deputés. Et c'est pas des pension de cheminots Pour 1001 cotisants...quand on voit certains vieux débris encore hanter les couloirs des deux assemblées, je me demande s'il n'y a pas une errreur sur les 308 000!! Ou alors on comptabilise aussi les reversions... plusieurs mandats...plusieurs moitiés! (au masculin, pour ne pas courroucer nos vaillantes forumeuses!!) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fabrice Publication: 9 octobre 2007 Partager Publication: 9 octobre 2007 (modifié) Pour 1001 cotisants...quand on voit certains vieux débris encore hanter les couloirs des deux assemblées, je me demande s'il n'y a pas une errreur sur les 308 000!! Ou alors on comptabilise aussi les reversions... plusieurs mandats...plusieurs moitiés! (au masculin, pour ne pas courroucer nos vaillantes forumeuses!!) Ben tu comptes tout Les ministres anciens et nouveaux Leurs "aides" anciens et nouveaux Idem pour les senateurs, deputés Actuellement notre gouvernement est composé de pres de 550 personnes, ministres, secretaires d'état et divers personnel rattachés aux ministres eux meme http://www.actuchomage.org/modules.php?op=...amp;page_id=181 Ce que coûtent nos parlementaires En quelques décennies, les élus nationaux sont devenus une caste qui s’en met plein les poches, alors qu’elle exige tous les sacrifices de la part des Français les plus exposés aux difficultés financières : exclus de l’emploi, jeunes, chercheurs, retraités, salariés précaires, fonctionnaires aux revenus modestes, artistes, indépendants, sans papiers, etc… Même en période de soi-disant disette économique, les parlementaires ne songent jamais à se serrer la ceinture. parlement.jpeg Ils ont augmenté leurs indemnités de 50% en dix ans. Un parlementaire, député ou sénateur, coûte 2.400 euros par jour à la collectivité nationale quand, dans le même temps, un ASS ou un RMIste, dont l’allocation n’a augmenté que d’à peine 30% depuis 1992, doivent se contenter de 14 euros par jour pour tenter de survivre ! A quoi sert vraiment un parlementaire aujourd’hui ? A pas grand-chose en vérité. En témoigne la récente procédure d’ordonnances utilisée par le Premier ministre De Villepin pour imposer autoritairement ses mesures libérales contre le monde du travail ! La République "vache à lait", ou l’avènement d’une nouvelle classe de privilégiés : les députés et les sénateurs Beaucoup de Français ignorent les privilèges, notamment financiers, de ceux qu’ils élisent. La rémunération exorbitante des parlementaires, comparée à leur efficacité, est une véritable insulte à la probité républicaine. En effet, leur utilité, sous ce régime présidentiel autocratique, est quasi nulle. De surcroît, leur appartenance à un parti les oblige à une discipline qui réduit leur rôle à la fonction de godillots. La plupart du temps, l’Assemblée nationale offre le spectacle lamentable de bancs désertés. Tout juste ces parlementaires servent-ils de caution démocratique à la république «bananière» française. Lorsqu’ils appartiennent à la majorité gouvernementale, comme c’est le cas actuellement avec les sinistres députés et sénateurs UMP/UDF, ils votent sans sourciller des lois iniques sans jamais en assumer la responsabilité et sans davantage se soucier des conséquences pour ceux qui les subissent. L’image de ceux-là (UMP/UDF) est d’autant plus mauvaise qu’au lieu d’être les délégués des habitants de leur circonscription, ils sont, servant une politique d’ultra-droite ignominieuse, des législateurs zélés au service de la destruction du tissu social français. La France n’a pas les moyens de payer ces parlementaires «de luxe» Nous payons donc incroyablement cher ces 923 parlementaires nationaux qui n’ont aucune obligation de résultats, et qui siègent au sein d’assemblées devenues de simples chambres d’enregistrement des lois décidées par le gouvernement. Autre aberration scandaleuse : le budget propre au parlement, soit 800 millions d’euros en 2005, échappe quasiment à tout contrôle, sous prétexte de préserver l’indépendance du pouvoir législatif par rapport aux autres pouvoirs, notamment exécutif ! Trop nombreux, cumulant les privilèges et autres avantages ou prébendes, les élus français sont beaucoup trop grassement payés par rapport à leur utilité ou leur efficacité. A titre de comparaison, proportionnellement la France entretient, à grand frais pour les contribuables, 2 fois plus de parlementaires qu’en Allemagne et 7 fois plus qu’aux Etats-Unis ! La France a-t-elle les moyens de se payer ces parlementaires de luxe, plus occupés à défendre leurs intérêts propres que ceux de leurs concitoyens ? Certainement non ! Ce que gagne chaque parlementaire - 80 à 90% des 1.001 parlementaires actuels, soit 577 députés nationaux, 78 députés européens et 346 sénateurs (ils étaient 321 jusqu’à l’année dernière…) sont des cumulards qui gagnent 25 à 30.000 euros par mois, voire davantage ! En tant que député, il perçoit 21.434 € par mois (140.609 francs) : - à titre personnel, le député empoche au moins 12.881,39 € ( 84.501 francs) - dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 € (incluse une indemnité de fonction de 1.340,44 € non imposable) - dont indemnités de frais de mandat de 6.112 € (non imposable) - crédits collaborateurs (1) : 8.553 € En tant que sénateur, il perçoit 21.420 € par mois (140.518 francs) : - à titre personnel, le sénateur empoche au moins 13.219,65 € (86.720 francs) - dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 € (incluse une indemnité de fonction de 1.340,44 € non imposable) - dont indemnités de frais de mandat de 6.450,26 € (non imposable) - crédits collaborateurs (1) : 6.894,51 € - subvention mensuelle groupe politique : 1.306,36 € (1) Crédits "collaborateurs" : un parlementaire peut recruter y compris des membres de sa famille (épouse, enfants, proches parents, etc…). Une bonne partie d’entre eux ne s’en privent pas ! A ces montants s’ajoutent de nombreux autres avantages ou «facilités» : - frais de transport gratuits, - téléphone et courrier gratuits, - internet gratuit, - frais d’hôtel remboursés 100 € (656 francs) par jour, etc… => Le sénateur bénéficie d'emprunts immobiliers jusqu’à 152.000 € (1 million de francs) au taux ridiculement bas de 3% sur 18 ans. => Le député bénéficie de prêts immobiliers, jusqu’à 76.225 € (500.000 francs) à des taux dérisoires : 2% sur 10 ans. => Une allocation mensuelle d’aide au retour à l’emploi : 5.257,78 € !!! A l'instar du système prévu pour les anciens ministres, les anciens députés non réélus aux élections générales peuvent prétendre jusqu'à l'expiration du sixième mois qui suit la fin de la législature à une allocation d'aide au retour à l'emploi qui leur assure, compte tenu des rémunérations d'activité ou de retraites qu'ils perçoivent par ailleurs, un revenu brut mensuel égal à l'indemnité parlementaire de base. Cette allocation est ensuite réduite progressivement. => Une retraite à taux plein après 20 ans de cotisations seulement. Un député peut prendre sa retraite à 55 ans. Cette pension est cumulable avec les autres retraites. => 50% des revenus des parlementaires échappent à l’impôt. Les autres sources de revenus des parlementaires - L’indemnité mensuelle de conseiller général ou régional, de 1.435 à 2.511 € (9.411 à 16.470 francs), suivant les régions ou départements. Un fauteuil de vice-président donne droit à une majoration de 40%... - L’indemnité mensuelle de maire, ou adjoint (40% du montant) : 610 € (4.000 francs) pour une commune de moins de 500 habitants, 2.500 € (16.400 francs) pour une ville de 5.000 à 10.000 habitants, 3.228 € (21.176 francs) pour une ville de 20.000 habitants, 5.201 € (34.117 francs) pour une ville de 100.000 habitants ou plus... - L’indemnité mensuelle de président de conseil régional ou général : 5.165 € (33.880 francs), avec, en plus, un appartement de fonction luxueux, une voiture de forte cylindrée et chauffeur de maître... - L’indemnité mensuelle de président de communauté de communes : 75% de l’indemnité de maire ou adjoint... Cumul des mandats, une affaire juteuse ! Bien que la loi du 25 février 1992 limite le cumul des indemnités à une fois et demie le montant de l’indemnité parlementaire de base, ce qui porte le maximum perçu en cas de cumul à 7.886,67 € nets (51.736 francs), celle-ci ne représente qu’une partie des émoluments. Le cumulard reste largement gagnant en dépassant très souvent les 15.000 euros (100.000 francs) mensuels avec les indemnités complémentaires diverses (indemnité de résidence, de fonctions, de secrétariat, de collaborateurs, sans compter les multiples avantages en nature et autres facilités (courrier, téléphone, transports, etc…). Utilisation scandaleuse des sommes excédant le plafond des cumulards Contrairement à ce que la logique voudrait, au lieu de rester dans les fonds publics, le surplus, au delà du plafond de 7.886,67 €, est redistribué par le cumulard lui-même, à sa discrétion, à ses copains élus du même parti ou de la même assemblée. Les parlementaires contournent ainsi, le plus «légalement» du monde, la limitation des revenus qu’est censée imposer la loi sur le cumul des mandats. Députés et sénateurs confondus auraient fait encaisser à leur parti, grâce à ce système de financement occulte, plus de 50 millions d’euros en 2004. Il est loin, très, très loin, le temps où les parlementaires français, désintéressés, faisaient de la politique mûs par la seule passion de servir leur pays et leurs concitoyens. Aujourd’hui, être élu député ou sénateur est une affaire juteuse. D’autant plus lucrative qu’elle n’empêche pas (ou presque) de cumuler d’autres revenus provenant de divers mandats locaux ou fonctions exécutives. Une nouvelle caste de privilégiés ponctionne donc la République sans vergogne, pendant que 10 millions de Français tirent le diable par la queue et que des millions d’autres peinent à joindre les deux bouts. 300 millions d’euros (2,6 milliards de francs) : c’est l’économie annuelle que l’Etat pourrait réaliser en supprimant le Sénat. De Gaulle, en 1969, avait contesté son utilité... http://www.actuchomage.org/modules.php?op=...le&sid=3032 Régimes spéciaux : quelques chiffres Mardi, 11 Septembre 2007 Globalement, pour ces régimes, on nous annonce 1,1 million de retraités pour 500.000 cotisants. A titre comparatif, dans le privé, 18 millions d’actifs financent les pensions - assurance vieillesse et régimes complémentaires obligatoires - de 15 millions de bénéficiaires. Ces régimes spéciaux sont répartis comme suit : • Opéra de Paris (1.693 actifs pour 1.272 retraités), Comédie-Française (NC) • Sénat, Assemblée nationale (NC) • Les clercs de notaire (45.052 actifs pour 24.915 retraités) • Les ministres des cultes et congrégations (17.045 actifs pour 63.749 retraités) • Les marins (39.400 actifs pour 51.023 retraités) • Les mineurs, dont le déséquilibre démographique est le plus criant (14.489 actifs pour 150.464 retraités et plus de 200.000 ayants-droit) • Les salariés d’EDF-GDF, de la SNCF et de la RATP, qui totalisent 370.000 actifs pour 500.000 retraités. Ce sont eux qui sont dans la ligne de mire du gouvernement. En ce qui concerne la pénibilité du travail, sans contestation aucune, les mineurs, les marins, les «roulants» de la SNCF ou les «lignards» d’EDF méritent de conserver leur "privilège". Par contre, on se demande pourquoi les clercs de notaires, les ministres des cultes ou les parlementaires seraient anormalement usés et fatigués par leur métier... On remarque également que l'écart se creuse dans les secteurs en voie de disparition : ouvriers des mines (choix industriel), ministres des cultes (évolution des mœurs). Par contre, à la RATP, la SNCF ou EDF-GDF, les baisses d'effectifs sont des choix à la fois liés à l'automatisation mais aussi à l'économie de la masse salariale, alors qu'on sait que la qualité du service laisse parfois à désirer : quand ces salariés font grève contre les réductions de postes, c'est avant tout pour maintenir un service public de qualité. Enfin, on remarque que les clercs de notaire exercent une profession qui n'est pas prête d'être sacrifiée ou de disparaître. La situation "indigne" des régimes spéciaux Ces données chiffrées proviennent du journal Libération. On remarquera combien il est difficile d'avoir les chiffres exacts de nos chers parlementaires (NC : non communiqué). Reste donc un solde de 12.321 actifs pour 308.577 retraités à répartir entre la Comédie-Française, le Sénat et l'Assemblée nationale... sans pouvoir en distinguer non plus l'évolution démographique. Mais il est fort à parier que l'écart entre les parlementaires actifs et retraités doit être assez stupéfiant, puisqu'il suffit d’avoir été mandaté peu de temps pour bénéficier ad vitam des avantages qui en découlent. D'où une notable discrétion sur cette catégorie très "spéciale"... Manquent hélas à ces données chiffrées les montants moyens des pensions par secteurs d'activité : il serait en effet intéressant de connaître les écarts de pensions entre les mineurs et les députés. «La vérité, c'est qu'il existe des régimes spéciaux de retraites qui ne correspondent pas à des métiers pénibles et qu'il existe des métiers pénibles qui ne correspondent pas à un régime spécial de retraite», a dénoncé Nicolas Sarkozy hier à Rennes devant un parterre d'agriculteurs lors de l'inauguration d'un salon de l'élevage. Alors, comme analysé ci-dessus, qu'attend-il pour supprimer les régimes spéciaux des parlementaires et des ministres des cultes ? Cela nous rappelle effectivement l'Ancien régime où les nobles dirigeants et les religieux s'en mettaient plein la panse pendant que le peuple crevait de faim : puis la Révolution a aboli leurs privilèges... Mais n'attendons pas de Nicolas Sarkozy qu'il la fasse, bien au contraire, vu le silence assourdissant sur les régimes spéciaux de nos élites et sa préférence pour un "paquet fiscal" destiné aux riches. Modifié 9 octobre 2007 par fabrice Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
xcdt221 Publication: 9 octobre 2007 Partager Publication: 9 octobre 2007 Ben tu comptes tout Les ministres anciens et nouveaux Leurs "aides" anciens et nouveaux Idem pour les senateurs, deputés Actuellement notre gouvernement est composé de pres de 550 personnes, ministres, secretaires d'état et divers personnel rattachés aux ministres eux meme les aides ne font ils pas parti de la fonction publique (prélevé sur les services de l'état)? Soit 1500 personnes X 5 legislatures x 2 = 15 000 beneficiaires pleins, même en multipliant par, celà ne fait que le dizième de 308 000 annoncé plus haut! Aurions nous découvert un nouveau filon d'emploi fictifs? :) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zoreglube Publication: 11 octobre 2007 Partager Publication: 11 octobre 2007 (modifié) Les gens sont jaloux, au lieu d'essayer de descendre le copain ,vaudrait mieux essayer d'avoir la même chose que lui.... Hello , Et plus généralement , et c'est bien là le fond du problème , beaucoup de gens ont voté Sarkozy par jalousie , en percevant le voisin comme un assisté ou pire comme un cheminot et sans se douter qu'avec ce vote il trahisssait son camp . lotrela Modifié 11 octobre 2007 par zoreglube Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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