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Le Web des Cheminots

Sarkozy S'invite Chez Les Cheminots


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Bonsoir,

2007 - 10 années environs, celà ressemble aux leçons qu' "ils" avaient à tirer de 1995. Les plans sont donc si vieux que celà... et la constante humaine toujours identique ?

Fabrice

Je pense que tout cela est bien orchestré. la séparation des activité ( GPA) que l'on a combattu et pour finir la séparation des grilles roulants ( ASCT et ADC) / sédentaires avec l'éclatement du statut mdrmdr

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Je pense que tout cela est bien orchestré. la séparation des activité ( GPA) que l'on a combattu et pour finir la séparation des grilles roulants ( ASCT et ADC) / sédentaires avec l'éclatement du statut mdrmdr

Ton intervention est dejà trop categorielle: cheminot SNCF.

Je parlais au sens large du terme : sociétal...

Fabrice

Modifié par Fabr
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Retraites:

une déclaration de Sarkozy

jette le trouble parmi les cheminots

AP - Vendredi 26 octobre, 19h27PARIS - Une déclaration de Nicolas Sarkozy jette le trouble parmi les cheminots. Le président a laissé entendre vendredi que la décote prévue par le projet de réforme des régimes spéciaux pourrait ne pas s'appliquer aux agents actuellement présents dans l'entreprise, mais seulement aux nouveaux entrants.

"Les bonifications, les décotes, moi je pense que tout ceci ne peut s'appliquer que pour ceux qui ne sont pas déjà rentrés à la SNCF", a déclaré le président lors d'une visite "surprise" à des cheminots tôt vendredi à Saint-Denis.

Si le document d'orientation remis le 10 octobre dernier aux syndicats par le gouvernement stipule effectivement que la suppression des bonifications sous leur forme actuelle ne touchera que les agents "recrutés à compter du 1er janvier 2009", les choses sont moins claires concernant la décote, c'est-à-dire une pension minorée en cas de départ anticipé.

D'après le texte gouvernemental, "la décote commencera à produire ses effets à partir de 2010". Concernant l'application progressive de la réforme, le document stipule qu'un "agent remplissant en 2008 les conditions pour partir en retraite verra sa retraite calculée avec les paramètres de 2008, même s'il part en 2009 ou en 2010".

Cette question de la décote est l'un des "points durs" mis en avant par tous les syndicats dans les consultations avec le ministre du Travail Xavier Bertrand.

Selon les syndicats, la déclaration de M. Sarkozy a "fait le tour des dépôts". "Je pense que le président n'a pas du tout dû mesurer l'ampleur de ses propos. A trop vouloir en faire, on finit par se prendre les pieds dans le tapis", a déclaré à l'Associated Press Bernard Aubin, porte-parole de la CFTC-Transports.

Selon lui, "la décote est l'élément central de la réforme et incontestablement le plus nocif. Elle fait perdre au pensionné jusqu'à 5% par année non effectuée jusqu'à la durée légale de cotisation. Ne pas appliquer la décote aux agents actifs reviendrait à bouleverser entièrement la donne de la réforme et surtout l'envergure des conflits en cours".

"Mais comme pour une fois M. Sarkozy a pris un engagement en faveur des titulaires des régimes spéciaux", ironise M. Aubin, "nous nous devons d'engranger cette avancée significative obtenue dans le cadre d'une véritable négociation de terrain".

Le syndicat Sud-Rail, de son côté, se demande dans un communiqué s'il s'agit d'une "nouvelle gaffe venant après le sous-entendu malhonnête destiné à faire croire aux Français que les jours de grèves des cheminots étaient payés". AP

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Je suis gênée que la machine médiatique - et les cheminots - s'emballent sur cette phrase précise de N. Sarkozy (la possibilité de n'appliquer certains points de la réforme qu'aux seuls nouveaux embauchés) alors que, si j'en crois d'autres sources toutes aussi autorisées, il a laché beaucoup plus, concernant tout le monde, comme le cite la dépêche AFP reprise par bon nombre de media - au moins en ligne - :

Le président: "je ne céderai pas" sur les régimes spéciaux. "En revanche, je m'engage à ce que personne ne perde de sa retraite en cotisant plus. Votre statut de cheminot, vous le garderez. On peut discuter de tout: la politique de l'emploi et des salaires, la pénibilité, la décote, la date d'application".

(oui je l'ai déjà mis ailleurs mais ceci me semble important)

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Je suis gênée que la machine médiatique - et les cheminots - s'emballent sur cette phrase précise de N. Sarkozy (la possibilité de n'appliquer certains points de la réforme qu'aux seuls nouveaux embauchés) alors que, si j'en crois d'autres sources toutes aussi autorisées, il a laché beaucoup plus, concernant tout le monde, comme le cite la dépêche AFP reprise par bon nombre de media - au moins en ligne - :

Notre direction bien aimée doit être génée dans son dossier retraite: elle doit prendre ses responsabilités et tenir compte des propos du président Sarkozy qui est tout de même le véritable patron de la SNCF.

En jouant sur le taux T2 de 12% de la masse salariale, c'est possible de maintenir un départ à 55 ans sans les décotes et, de laisser travailler audela de 55 ans, au choix, en bénéficiant de surcote.

Le tour de passe-passe des 40 ans de cotisations en 2007 est à ce moment accepté surtout parceque la vie de ce nouveau millénaire a changé et les besoins des cheminots de 54ans ne sont plus les mêmes qu'en 1950.

Un peu de courage managérial permettrait de remettre en marche l'armée cheminote dans le bon sens.

Quelle comm "Temps réel" sera diffusé lundi 29/10?

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(...)

Quelle comm "Temps réel" sera diffusé lundi 29/10?

Temps réel de ce jour disponible dans la section "documents"

Sinon je ne te suis pas dans ton discours sur la direction : celle-ci suit le mouvement du gouvernement (comment faire autrement quand c'est ton actionnaire unique ???) mais - je n'ai rien vu de tel - ne "vend" pas cette réforme... au contraire même pour certains...

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"En revanche, je m'engage à ce que personne ne perde de sa retraite en cotisant plus.

Ta retraite est actuellement calculée sur 37,5.

Imaginons que ton salaire liquidable (Traitement + prime travail moyenne + 12ème de Traitement PFA) soit de 6000 euros bruts par trimestre et que tu aies effectué 36 annuités (entrée à 19 ans, sortie à 55):

6000 x 36 / 37,5 x 75% = 4320,50

Calculons sur 40 annuités comme base

et conservons 36 annuités travaillées (entrée à 19 ans sortie à 55):

6000 x 36 / 40 x 75% = 4050

(je saute la question des décôtes sinon... mdrmdr )

Calculons sur 40 annuités comme base

mais passons à 40 annuités travaillées (entrée à 19 ans sortie à 59)

6000 x 40 / 40 x 75% = 4500

en euros courant

Mais combien arriveront à atteindre les 40 annuités réellement travaillées quand on sait que l'entrée dans la vie active se fait de plus en plus tardivement (autour de 25 ans actuellement : 60-25=35 ans de carrière si elle est entière...)

la moyenne de durée des carrières est actuellement de 32 ans à la sncf

contre 35 il y a 15 ans

et certains cheminots sont en dessous de 30 ans (entrée à la sncf 25 ans...)

Historiquement et économiquement on peut présager que la tendance générale continuera à la baisse structurelle de la durée des carrières

Alors OK il y a et aura une élévation des qualifications en raison du niveau d'études, diplômes , technologies, compétences...(encore que certains partent encore à la qualification B aujourd'hui...)

mais on constate et on continuera de constater une baisse générale du montant des pensions à valeur égale (hors inflation et augmentation des pensions)

Les salariés, les cheminots cotiseront quelques années de plus mais sans rien régler du tout sur le fond en particulier la question du financement des retaites. Et la prochaîne étape sera la capitalisation via les fonds de pension et les assurances/banques en lieu et place de la retaite par répartition... on pourra appeler ça "une (cotisation)complémentaire"...

Modifié par Dom-trappeur
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Temps réel de ce jour disponible dans la section "documents"

Sinon je ne te suis pas dans ton discours sur la direction : celle-ci suit le mouvement du gouvernement (comment faire autrement quand c'est ton actionnaire unique ???) mais - je n'ai rien vu de tel - ne "vend" pas cette réforme... au contraire même pour certains...

Justement notre direction doit profiter de "

"Les bonifications, les décotes, moi je pense que tout ceci ne peut s'appliquer que pour ceux qui ne sont pas déjà rentrés à la SNCF", a déclaré le président lors d'une visite "surprise"à des cheminots tôt vendredi à Saint-Denis

pour enterrer les futurs conflits.

La seule mesure: reproposer un cadrage de la réforme voulue par le président Sarkozy (40 années de cotisations) en tenant compte qu'il n'y a pas de décote pour les cheminots actuels et que, les futurs embauchés seront mis à la nouvelle sauce c'est à dire presque en PS25.

Et pourquoi pas que du PS25? ce sera bien plus clair pour comparer avec les autres entreprises et nous devrons être imaginatif pour attirer et retenir les jeunes.

Il n'y a pas que le salaire qui entre en jeu: les conditions de travail, les avantages (retraites complémentaires, mutuelles, ticket restaurant, chèque vacances, ...) et les inconvenients (on en connait suffisamment ici , dont le taux de cotisation retraite global de 42% pour ne pas trop s'étendre dessus)

Dans un EPIC (comme ex-Renault aujourd'hui société privé), la sécurité de l'emploi dans l'optique d'une carrière de 40 ans est aussi solide que le départ juré-craché promis à l'embauche: un contrat de dupe qui ne berne que les naifs surout en cette période de restructuration tout azimuth.

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Nicolas Sarkozy croise le fer avec des cheminots

Par Emmanuel Jarry Reuters - Vendredi 26 octobre, 17h35

SAINT-DENIS, Seine-Saint-Denis (Reuters) -

Nicolas Sarkozy a croisé le fer pendant deux heures vendredi matin dans un bastion de l'opposition à la réforme des régimes spéciaux de retraite, un centre de maintenance de la SNCF.

Premier chef d'Etat à visiter un site SNCF depuis François Mitterrand en 1983, il avait prévu initialement de ne rester qu'une heure dans les ateliers du Landy, à Saint-Denis, près de Paris, où sont révisés TGV, TER, Eurostar et trains Corail.

Dès son arrivée à 8h45, il est interpellé par les délégués syndicaux de cet établissement de 1.000 salariés, où le taux de grévistes a atteint 73% le 18 octobre, lors de la journée de grève contre la réforme des régimes spéciaux.

L'échange, souvent vif, va durer une demi-heure, en plein vent, devant un des ateliers, en présence du PDG de la SNCF Anne-Marie Idrac et du conseiller du chef de l'Etat pour les questions sociales, Raymond Soubie.

"Ce que vous nous proposez c'est une perte de 30% de nos pensions. On va être les nouveaux pauvres de demain", attaque Cyril Reneaud, délégué de la CGT.

"Je ne cèderai pas sur le passage des 37 années et demie aux 40 ans", réplique le chef de l'Etat. "En revanche je m'engage à ce que personne ne perde de sa retraite en cotisant plus."

Si la durée de cotisation et l'indexation des retraites sur l'inflation ne sont pas négociables, tout le reste l'est, de préférence au sein de l'entreprise, assure-t-il : calendrier d'application de la réforme, décote, bonifications, salaires, emploi, conditions et pénibilité du travail, statut, etc.

Il propose ainsi que la décote appliquée à la pension des cheminots qui ne cotiseront pas 40 ans ne s'applique pas aux agents actuels de la SNCF mais "aux nouveaux entrants".

"On pourrait avoir un système pour les futures entrants à la SNCF et un système pour ceux qui sont à l'intérieur de la SNCF. Ce sont des choses dont on peut discuter", dit-il.

"C'est un double statut", objecte un syndicaliste. "Qu'est-ce que ça peut faire", réplique Nicolas Sarkozy.

Les représentants des syndicats prennent à tour de rôle la parole, évoquent aussi l'avenir de la SNCF. "Innovez, donnez des investissements pour faire un TGV fret !" lance Cyril Reneaud. "Bonne idée", répond le président de la République.

SIFFLETS

Le ton monte. "On n'arrivera pas à se mettre d'accord avec vous. Donc je pense que c'est la rue qui va parler", lance Fabien Monteil, de Sud-Rail. "Ça c'est toujours passé comme ça et à chaque fois on a fait plier tous les Premiers ministres."

"La rue, elle ne fera pas plier, parce que nous sommes dans une démocratie", réplique le chef de l'Etat. "Le chantage à la rue, ça ne marchera pas. Mais permettez-moi de vous dire que (...) le choix de la rue n'est pas un bon choix. Ça montera une partie des Français contre les cheminots."

Il promet aux délégués de leur écrire et entre enfin dans l'atelier, monte dans une rame de TER, la cabine d'une motrice de l'Eurostar, discute avec des petits groupes de techniciens.

Lorsqu'il fend un peu plus tard la foule des cheminots qui l'attendent au pied d'une estrade, il reproche son manque de courtoisie à un agent qui refuse de lui serrer la main, en questionne d'autres, défend inlassablement sa position.

A la fin de son discours à la tribune, un représentant de la CGT en gilet fluo s'empare du micro. "Ce que voulez, en fin de compte, c'est que les gens crèvent au boulot !" lance-t-il.

"Vous êtes un syndicaliste, vous défendez vos idées, acceptez d'écouter les idées des autres. Après tout, moi, j'ai été aussi élu. Je ne dénie pas votre représentativité, ne déniez pas la mienne", réplique Nicolas Sarkozy.

"Vous êtes dans votre rôle, à défendre des acquis sociaux. Moi je suis dans mon rôle en disant (...) vous ne pouvez pas continuez comme ça. Et vous le savez au fond de vous même parfaitement bien", ajoute-t-il.

Après cet ultime échange, des sifflets se mêlent aux applaudissements. Nicolas Sarkozy reprend le micro.

"Les Français nous regardent", lance-t-il. "Si vous voulez que les cheminots soient respectés et que les Français vous aiment, quand il y a quelqu'un qui vient parler de votre entreprise, on ne le siffle pas, quel qu'il soit", dit-il. "Ne donnez pas (...) une image qui n'est pas la vôtre !"

Nicolas Sarkozy, qui était allé voir des salariés d'EDF et de Gaz de France il y a 15 jours, repart avec une maquette de l'Eurostar, qu'il promet de mettre dans son bureau.

S'ils saluent les talents de communicant du chef de l'Etat, les cheminots présents restent sceptiques sur le résultat de l'exercice. Fabien Monteil, lui, campe sur ses positions.

"Il dit qu'il y a des choses à négocier quand il y a la télévision mais après, en aparté, il n'y a pas de négociation possible", commente le délégué Sud-Rail. "Pour nous, c'est un coup médiatique. Point final."

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Si tel est le cas, il faudra demander un écrit de la part de Nicolas Sarkozy et que celui ne sera JAMAIS remis en cause pour les agents étant déjà dans l'entreprise. Et ce quelque soit les problêmes qu'il pourrait y avoir à l'avenir au niveau des retraites, que CELA NE SERA JAMAIS concerné.

Les syndicats devront demandé cela en bonne et du forme.

@+ Marc

Bonjour Marc ,

ATTENTION , avec cette démarche , il y a les risque de diviser les cheminots entre les jeunes , les moins jeunes , et les plus anciens ,

c'est ce que recherche sans doute le gouvernement et il l'a déjà amplement prouvé avec quelques moyens accordés aux roulants .

Il y a pas lieu de négocier sur un recul , et de là encore moins de la consigner par écrit , celà se retourne toujours sur les

personnes concernées et l'histoire l'a hélas prouvé .

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Notre direction bien aimée doit être génée dans son dossier retraite: elle doit prendre ses responsabilités et tenir compte des propos du président Sarkozy qui est tout de même le véritable patron de la SNCF.

En jouant sur le taux T2 de 12% de la masse salariale, c'est possible de maintenir un départ à 55 ans sans les décotes et, de laisser travailler audela de 55 ans, au choix, en bénéficiant de surcote.

Le tour de passe-passe des 40 ans de cotisations en 2007 est à ce moment accepté surtout parceque la vie de ce nouveau millénaire a changé et les besoins des cheminots de 54ans ne sont plus les mêmes qu'en 1950.

Un peu de courage managérial permettrait de remettre en marche l'armée cheminote dans le bon sens.

Quelle comm "Temps réel" sera diffusé lundi 29/10?

Je suis d'accord avec toi mais pour ouvrir les discussions, il faut être deux (voir plus). Pour le moment, certains refusent la discussion avec notre direction.

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Bonjour Marc ,

ATTENTION , avec cette démarche , il y a les risque de diviser les cheminots entre les jeunes , les moins jeunes , et les plus anciens ,

c'est ce que recherche sans doute le gouvernement et il l'a déjà amplement prouvé avec quelques moyens accordés aux roulants .

Il y a pas lieu de négocier sur un recul , et de là encore moins de la consigner par écrit , celà se retourne toujours sur les

personnes concernées et l'histoire l'a hélas prouvé .

Salut, je suis d'accord avec ce que tu dis.

Si on ne pense qu'à nous, et qu'on laisse passer un double statut pour les futurs embauchés, on pourra toujours compter sur eux dans une vingtaine d'années...

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Bonjour Marc ,

ATTENTION , avec cette démarche , il y a les risque de diviser les cheminots entre les jeunes , les moins jeunes , et les plus anciens ,

c'est ce que recherche sans doute le gouvernement et il l'a déjà amplement prouvé avec quelques moyens accordés aux roulants .

Il y a pas lieu de négocier sur un recul , et de là encore moins de la consigner par écrit , celà se retourne toujours sur les

personnes concernées et l'histoire l'a hélas prouvé .

Un peu d'histoire, la dernière fois qu'un double statut a été tenté dans une entreprise de transport terrestres :

RTM à Marseille, à quelques encâblures du célèbre "Plan Juppé" la Direction et la municipalité préparent un double statut pour les conducteurs Bus et Métro : les nouveaux embauchés à compter d'une date donnée n'auront pas les mêmes conditions de travail, et il leur sera appliqué un régime moins favorable que les anciens...

1 mois et demi de grève très dure, ni bus ni métro, service de remplacement avec des autocaristes privés puis des

camions militaires... Pas de division de l'intersyndicale qui réclame le retrait du projet de double statut !

Au final victoire des OS, retrait du projet, la Direction est décapitée, les consultants en costard cravate rentrent à Paris...

Dans les couloirs du ministère des transports, il y a une certaine Anne Marie Idrac !

Si le double statut se met en place (à la RATP je pense que les OS sont unanimes pour refuser ce scénario)

c'est le même traitement qui attend la FP en 2008, les cheminots n'auront qu'été les premiers à

être passés à la casserole...

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Un peu d'histoire, la dernière fois qu'un double statut a été tenté dans une entreprise de transport terrestres :

RTM à Marseille, à quelques encâblures du célèbre "Plan Juppé" la Direction et la municipalité préparent un double statut pour les conducteurs Bus et Métro : les nouveaux embauchés à compter d'une date donnée n'auront pas les mêmes conditions de travail, et il leur sera appliqué un régime moins favorable que les anciens...

1 mois et demi de grève très dure, ni bus ni métro, service de remplacement avec des autocaristes privés puis des

camions militaires... Pas de division de l'intersyndicale qui réclame le retrait du projet de double statut !

Au final victoire des OS, retrait du projet, la Direction est décapitée, les consultants en costard cravate rentrent à Paris...

Dans les couloirs du ministère des transports, il y a une certaine Anne Marie Idrac !

Si le double statut se met en place (à la RATP je pense que les OS sont unanimes pour refuser ce scénario)

c'est le même traitement qui attend la FP en 2008, les cheminots n'auront qu'été les premiers à

être passés à la casserole...

Il n'y a pas des PS25 autour de toi?

Et dans les gares, tous les gens qui travaillent sont statufier cheminots?

Et pour les travaux, tous 100% chenimots ?

Et puis,RFF,Veolia, Secorail et même Thalys ou Eurostar (qui dispose de son propre embarquement).

Notre environnement a déjà évolué, c'est dommage certes mais plutot que de se voiler la face, limitons les dégats et redevenons attractifs aux futurs embauchés par une véritable dynamique avantageuse sans les berner (voler) par des cotisations retraites aberrantes (+42% dont T2 de 12% pour "partir à 55Ans") qui amputeront leur pouvoir d'achat sur des promesses +30 ans INTENABLES en 2007 (la preuve,on s'est fait couilloner et on se bat pour le respect de notre contrat d'embauche).

Alors même proposer du PS25 aux futurs embauchés ne me choque qu'à moitié: c'est + clair.

Et puis les jeunes futurs embauchés ne sont pas aussi stupides (que moi il y a +25ans!)

NB: achetez Libération de ce samedi en souvenirs: les propos de Sarkzy sont bien écrits (je n'ai pas révé).

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Il n'y a pas des PS25 autour de toi?

Et dans les gares, tous les gens qui travaillent sont statufier cheminots?

Et pour les travaux, tous 100% chenimots ?

Et puis,RFF,Veolia, Secorail et même Thalys ou Eurostar (qui dispose de son propre embarquement).

Notre environnement a déjà évolué, c'est dommage certes mais plutot que de se voiler la face, limitons les dégats et redevenons attractifs aux futurs embauchés par une véritable dynamique avantageuse sans les berner (voler) par des cotisations retraites aberrantes (+42% dont T2 de 12% pour "partir à 55Ans") qui amputeront leur pouvoir d'achat sur des promesses +30 ans INTENABLES en 2007 (la preuve,on s'est fait couilloner et on se bat pour le respect de notre contrat d'embauche).

Alors même proposer du PS25 aux futurs embauchés ne me choque qu'à moitié: c'est + clair.

Et puis les jeunes futurs embauchés ne sont pas aussi stupides (que moi il y a +25ans!)

NB: achetez Libération de ce samedi en souvenirs: les propos de Sarkzy sont bien écrits (je n'ai pas révé).

Je ne suis pas cheminot, mais c'est vrai que France Telecom, La Poste, ont déja des personnels à double statut, des fonctionnaires et des CDI de droit privé... Tu cites le cas des gares, je supposes que tu fais allusion au personnel EFFIA ?

Le cas des EF privées est encore différent...

Dans la FP il semble envisagé de donner le choix aux nouveaux agents, le statut ou bien un contrat de droit privé.

Le PS 25 c'est ce qui est proposé pour les embauchés ne pouvant pas avoir accès au cadre permanent car + de 30 ans ?

Le débat est ouvert, il faudrait demander aux nouvelles recrues potentielles ce qu'elles en pensent !

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(...)

Notre environnement a déjà évolué, c'est dommage certes mais plutot que de se voiler la face, limitons les dégats et redevenons attractifs aux futurs embauchés par une véritable dynamique avantageuse sans les berner (voler) par des cotisations retraites aberrantes (+42% dont T2 de 12% pour "partir à 55Ans") qui amputeront leur pouvoir d'achat sur des promesses +30 ans INTENABLES en 2007 (la preuve,on s'est fait couilloner et on se bat pour le respect de notre contrat d'embauche).

Alors même proposer du PS25 aux futurs embauchés ne me choque qu'à moitié: c'est + clair.

(...)

Sauf que les différences entre le statut et PS25 ne portent pas que sur la retraite (je sais de quoi je parlais : j'ai été 3 ans en PS25 avant mon intégration) et notamment :

- régime général de la sécurité sociale au lieu de la Cpr

- pas d'accès à la médecine de soin Sncf (puisque régime général et non Cpr)

- conditions de prise en charge lors de maladie plus sévères que dans le privé (eh oui, la Sncf traite moins bien ses Cdi que les autres entreprises : 11 jours de carence au lieu de 3 lors d'un arrêt maladie ! En PS25 on hésite à être malade ou alors on pose des congés !)

- déroulement de carrière non garanti (puisque pas de notations, pas de grille, pas d'ancienneté)

- pas de PFA

- sauf exception, suppression des facilités de circulation après le départ en retraite

- des cotisations sociales au régime "chomage" de la Sncf (une usine à gaz)

- des difficultés systématiques pour faire prendre en charge les périodes de congé maternité, maladie, etc...

- la possibilité d'être licencié purement et simplement comme ailleurs (si vous voulez des exemples j'en ai !)

J'en passe (car il y a des tas de petits distinguos subtils) mais je n'oublie pas - en prime - la délicieuse ségrégation entre "cheminots" et "contractuels" dans l'inconscient collectif.

Bref, le PS25 n'est pas - à mon avis - la merveilleuse solution "miracle" que tu crois, enfin surtout pour ceux qui y sont soumis... !

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Sauf que les différences entre le statut et PS25 ne portent pas que sur la retraite (je sais de quoi je parlais : j'ai été 3 ans en PS25 avant mon intégration) et notamment :

- régime général de la sécurité sociale au lieu de la Cpr

- pas d'accès à la médecine de soin Sncf (puisque régime général et non Cpr)

- conditions de prise en charge lors de maladie plus sévères que dans le privé (eh oui, la Sncf traite moins bien ses Cdi que les autres entreprises : 11 jours de carence au lieu de 3 lors d'un arrêt maladie ! En PS25 on hésite à être malade ou alors on pose des congés !)

- déroulement de carrière non garanti (puisque pas de notations, pas de grille, pas d'ancienneté)

- pas de PFA

- sauf exception, suppression des facilités de circulation après le départ en retraite

- des cotisations sociales au régime "chomage" de la Sncf (une usine à gaz)

- des difficultés systématiques pour faire prendre en charge les périodes de congé maternité, maladie, etc...

- la possibilité d'être licencié purement et simplement comme ailleurs (si vous voulez des exemples j'en ai !)

J'en passe (car il y a des tas de petits distinguos subtils) mais je n'oublie pas - en prime - la délicieuse ségrégation entre "cheminots" et "contractuels" dans l'inconscient collectif.

Bref, le PS25 n'est pas - à mon avis - la merveilleuse solution "miracle" que tu crois, enfin surtout pour ceux qui y sont soumis... !

je te remerciepour ces précisions car je ne suis pas spécialiste RH en général.

Evidemment un autre statut type PS25 pour des nouveaux embauchés se doit d'être attractif sinon on va droit au mur avec démission pour de meilleurs horizons (sans tenir compte de l'intéret du service) carles inconvenients que tu décris peuvent facilement être estompés par un concurrent plus dynamique (mutuelle, chéque resto, bon CE, interressement/participation, déroulement$ de carrière$ plus rapide aux plus courageux$,...); bref la jungle habituelle en dehors du confort douillet de la SNCF.

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Mais combien arriveront à atteindre les 40 annuités réellement travaillées quand on sait que l'entrée dans la vie active se fait de plus en plus tardivement (autour de 25 ans actuellement : 60-25=35 ans de carrière si elle est entière...)

La moyenne de durée des carrières est actuellement de 32 ans à la SNCF contre 35 il y a 15 ans

Historiquement et économiquement on peut présager que la tendance générale continuera à la baisse structurelle de la durée des carrières

Salut,

Là est le problème, pour conserver le même niveau de pension avec l'effet conjugué de l'allongement de la durée de cotisation et de la décote, il ne faut pas travailler plus, mais plus longtemps !

La durée des carrières de 35 annuités en moyenne, c'est aussi vrai dans le privé pour un salarié entré à 20 ans

et lourdé à 55 ans sans espoir de retrouver un vrai travail... Actuellement diverses solutions d'attente jusqu'à 60 pour ces

personnes, quand des dispositifs de préretraite n'ont pu être utilisés. Les "demandeurs d'emploi dispensés de rechercher un emploi"

Entrée dans la vie active à 25 ans, les 40 annuités sont atteintes à 65 ans âge où la décote s'annule dans le cas général.

Le gouvernement brame qu'il faut développer l'emploi des seniors, mais rien n'est fait poiur inciter les patrons à ne pas jeter les

salariés usés à 55

La décote et l'allongement de la durée de cotisation, c'est la double peine !

Pour le régime SNCF, un compromis pourrait être le passage à 40 annuités, mais pas de décote venant plomber

le montant des pensions... Et liberté de partir à l'age d'ouverture des droits (50 ou 55) ou de continuer à travailler dans l'entreprise.

Quel est actuellement le % de cheminots qui partent à 50 ou 55 ans avec une carrière complète à 37,5 ?

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Salut, je suis d'accord avec ce que tu dis.

Si on ne pense qu'à nous, et qu'on laisse passer un double statut pour les futurs embauchés, on pourra toujours compter sur eux dans une vingtaine d'années...

Je crois me rappeller qu'Air France a eu un double status il y a quelques années et que la DB aussi actuellement. Cela peut constituer une alternative, reste avoir les conditions.

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Bon, si l'on met de côté la bourde de Sarko sur le décotes, et qu'on regarde les images des différents reportages sur cette visite, on ne retiendra qu'une vaste opération de com où chacun aura bien tenu son rôle et dont tout le monde pourra être content :

- Sarko dans le rôle du président qui n'a pas peur d'aller au contact des ouvriers et des vrais gens, qui mouille sa chemise, le président courage qui va au delà de l'adversité pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, qui n'a pas peur de dire la Vérité avec un grand V : "z'avez vu comme il les a mouché tous ces fénéants-privilégiés-grévistes-preneurs d'otages. Non mais il est couillu not' président..."

- notre ami de Sud Rail qui fait du Sud Rail et qui promet l'insurrection, la révolution et le grand Soir (les 3 pour le prix d'1, et oui, à Sud on utilise les techniques marketing modernes pour promouvoir son produit)

- notre camarade de la CGT et son moment de bravoure médiatique. On se souvenait de Bob Beamon les poingts levés sur son podium au JO de 68, on a maintenant notre camarade qui refuse la poignée de main de Sarko. "z'avez vu comme il a tenu têt au Karcher nain" versus "z'avez vu comme il l'a mouché ce ridicule cheminot bolchevique"...

Le tout sous les inévitables bousculades, huées...

Bref, une visite bien convenue, des images attendues. Les journalistes avaient déjà le titre de leur papier avant même cette visite: " visite houleuse de Sarkozy ches les cheminots" ou encore "dialogue de sourd entre le Président et le cheminots"

Société du spectacle, quand tu nous tiens !!

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