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Le Web des Cheminots

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Publication: (modifié)

Gouvernement, Directions D'entreprises Et Syndicats Argumentent...,

- point infos samedi 10 novembre 2007 AFP -

PARIS (AFP) -

Directions d'entreprises et syndicats affûtent leurs armes pour la bataille de communication autour de la grève du 14 novembre qui s'annonce importante à la SNCF et à la RATP, alors que le gouvernement peine à diviser un front syndical quasi-uni.

Sondage

La grève à la SNCF la semaine prochaine rencontre le soutien ou la sympathie de 45% des Français, contre 54% pour le précédent mouvement du 18 octobre, tandis que 35% éprouvent de l'opposition ou de l'hostilité, selon un sondage CSA paru samedi dans l'Humanité.

Interrogés sur "la journée nationale d'action et de grève le 14 novembre prochain, notamment sur l'avenir du système de retraite et des régimes spéciaux", à laquelle appellent "plusieurs syndicats de la SNCF", 21% des sondés soutiennent le mouvement, 24% éprouvent de la sympathie à son égard, 18% sont indifférents, 21% y sont opposés et 14% hostiles (2% sans opinion).

Lors du précédent sondage CSA-l'Humanité, publié à la veille de la grève du 18 octobre, le mouvement rencontrait 54% de soutien ou de sympathie, contre 26% d'hostilité ou d'indifférence et 17% d'indifférence. Mais, selon d'autres sondages, BVA-Figaro-LCI et Ifop-Métro, publiés le même jour et avec des formulations de questions différentes, 55 à 61% des Français trouvaient la grève du 18 octobre "non justifiée".

Sarkozy

Vendredi, le président Nicolas Sarkozy a martelé de nouveau qu'il irait "au bout" de la réforme des régimes spéciaux de retraite, réaffirmant qu'il s'agissait d'"une affaire d'équité", alors que 21 des 23 syndicats des principales entreprises concernées dans le transport ou l'énergie ont déposé un préavis de grève.

"La France doit tourner le dos à la brutalité", a lancé M. Sarkozy qui a appelé chacun à faire "preuve de beaucoup de sang froid".

Bernard Thibault CGT

Le numéro un de la CGT, Bernard Thibault, a pour sa part demandé au ministre du Travail Xavier Bertrand de convoquer rapidement une "réunion tripartite" gouvernement, syndicats et entreprises pour "travailler à une issue du conflit en cours". "Il n'y aura pas une majorité d'agents pour accepter" de perdre "un à deux mois de pension par an pour les futurs retraités", a souligné M. Thibault.

SNCF

A la SNCF, sept des huit fédérations de cheminots se sont mises en ordre de marche pour un conflit qui selon certaines "s'annonce long et dur". Un avis partagé par M. Bertrand, pour qui "chacun des usagers doit se préparer à une grève qui peut durer", a-t-il expliqué au Figaro.

FGAAC

Parmi les syndicats cheminots, seule la Fgaac (30% de conducteurs) fait le "pari d'obtenir plus par la négociation que par la grève".

IDRACLe syndicat autonome était seul vendredi à la 2ème séance de négociation d'entreprise, avec le très minoritaire syndicat des cadres supérieurs (Sncs), au grand dam de la présidente de la SNCF, Anne Marie Idrac, qui jeudi espérait encore arracher un autre partenaire au front des grévistes.

"Ce n'est pas un échec, l'objectif est que la direction donne à chaque cheminot de l'information", a-t-elle indiqué lors d'un séminaire de presse de la SNCF.

PEPY

Son directeur général exécutif, Guillaume Pépy, a affirmé que "plusieurs organisations syndicales souhaitaient réfléchir" avant de démarrer la grève du 14 novembre, après avoir reçu la lettre personnelle envoyée par Mme Idrac aux cheminots. Il a cité "CFDT, CFTC et CFE-CGC". Le "numéro 2" de l'entreprise s'est déclaré "convaincu qu'une assez grande partie des cheminots ont envie de sortir de cette situation par le haut, par le dialogue plutôt que par la confrontation".

En attendant, les dirigeants de la SNCF réunis en séminaire sont restés en relation constante avec le pouvoir politique sur ce chaud dossier. Ils ont annoncé un "point presse quotidien" dès le 14 novembre "comme en 95". "Nous sommes déterminés à prendre toute initiative pour limiter l'impact du mouvement annoncé, sur les clients, sur les entreprises et in fine sur les cheminots", a affirmé Mme Idrac.

Syndicats Cheminots : FRET

Dans un communiqué commun, les syndicats de cheminots ont indiqué "vouloir par (leurs) explications, gagner l'opinion publique à la justesse de (leur) action, dans l'intérêt de l'ensemble des salariés de ce pays et du service public". Lundi, ils appellent à rassemblement devant le siège de la SNCF à Paris, pour exiger un "moratoire" sur le fret.

ENERGIEDans l'Energie, où les cinq fédérations sont unies dans la grève, le patronat s'est déclaré "prêt à poursuivre le dialogue".

Modifié par Dom-trappeur

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